Des précipitations abondantes ne peuvent empêcher que certaines régions du Jura souffrent d’un manque d’eau récurrent. Etant très poreux, le sol ne retient guère l’eau et les sources à débit constant sont rares. D’où l’importance, pour l’approvisionnement en eau de la région, des nappes alimentées par les rivières.
Plusieurs communes de la Basse-Allaine et de la Haute-Ajoie sont donc desservies par des pompages dans la nappe alluviale de l’Allaine. Etant peu profonde, la qualité de celle-ci est influencée par l’apport très variable d’eau et par les inondations occasionnelles de la plaine. Elle peut donc se troubler alors que des contaminations de caractère microbiologique et des traces de micropolluants (tri- et perchloroéthylène, pesticides) ont été enregistrées.
Selon les recommandations du PGE du canton du Jura, un assainissement de la station existante était devenu nécessaire, et un appel d’offres pour une filière adsorption sur charbon actif suivi d’une ultrafiltration a été lancé. Ces deux étapes de traitement assurent donc désormais l’élimination complète de la turbidité et des micropolluants, alors que la postchloration finale garantit l’aspect hygiénique de l’eau distribuée jusqu’aux derniers recoins de l’imposant réseau du SEHA.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour améliorer votre expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Vous pouvez personnaliser l'utilisation des cookies à l'aide du bouton ci-dessous.